La proposition : Une action caritative destinée à aider les malades et la recherche
Reverser les produits de la vente des essais réalisés par :
les fournisseurs (sociétés de production et vente de semences, d’engrais, de produits phytosanitaires ou de biocontrôle),
les distributeurs (négoces privés et coopératives),
les institutionnels (instituts de recherche, chambres d’agriculture, groupements d’agriculteurs techniques – CETA – ou associatifs, comme Maïs Avenir).
au profit :
des malades victimes du cancer,
de la recherche sur le syndrome néphrotique idiopathique.
Un double constat : Une image du monde agricole dévalorisée et un investissement de la filière s’appuyant sur des essais dont la récolte n’a aucune finalité établie
L’association Maïs Avenir s’investit chaque jour pour soutenir et promouvoir la culture du maïs. Ses actions quotidiennes et sa connaissance du monde agricole l’ont amenée à deux constats avérés.
Les agriculteurs souffrent d’une image négative
Ces derniers sont considérés par le grand public comme des “pollueurs, adeptes d’une agriculture intensive et totalement soumis aux puissances financières.”
Outre l’image négative qu’il véhicule, le monde agricole subit une crise sans précédent : certains cultivateurs, surtout des jeunes, cessent leur activité pour raisons financières, et sont pour la plupart démotivés.
Cependant, tous s’investissent dans une démarche constructive : en témoignent les nombreux essais réalisés dans le cadre de la recherche agricole.
Quelques chiffresSelon l’INSEE, la France compte 515 000 exploitations agricoles. En 20 ans, leur nombre a baissé de plus de la moitié. Les petites et moyennes structures sont les plus touchées.
Chaque année, les groupements de producteurs, chambres d’agriculture, instituts de recherche, fournisseurs et
distributeurs réalisent plusieurs centaines d’essais. Les récoltes issues de ces essais – tests de variétés, de produits de protection, de techniques d’implantation ou de fertilisation – ne sont pas quantifiées et sont seulement considérées comme des sous-produits de l’expérimentation.
Elles sont donc soit :
cédées au cultivateur qui a semé ou traité l’essai,
vendues aux organismes collecteurs,
détruites, si le protocole l’exige.
Une réalité : La recherche médicale peine à trouver des aides financières
Le financement de la recherche dépend à la fois des fonds publics – versés par l’État ou les
collectivités territoriales – et des capitaux privés – issus des entreprises ou du mécénat.
Le financement caritatif pour soutenir la recherche
Selon les textes officiels, le mécénat est un “dispositif permettant à une entreprise de verser un don, sous forme d’aide financière ou matérielle, à un organisme pour soutenir une œuvre d’intérêt général ou de se porter acquéreur d’un bien culturel déclaré trésor national. En contrepartie, elle peut bénéficier d’une déduction fiscale.”
Si la recherche jouit de divers dispositifs de financements publics et partenariaux, les financements caritatifs restent vitaux.
Toute fondation ou association reconnue d’utilité publique ou d’intérêt général peut bénéficier du mécénat.
Un projet caritatif visant un double objectif : Aider la recherche et les malades et restaurer l’image des agriculteurs et la filière du maïs
Les membres de l’association Maïs Avenir proposent de valoriser les récoltes issues des essais, ainsi que le travail des agriculteurs en œuvrant au profit des malades du cancer et pour soutenir la recherche contre une maladie fréquente.
Valoriser les récoltes issues des essais
Ces récoltes n’ont aucune finalité précise, c’est pourquoi, Maïs Avenir propose d’en reverser tout ou partie de leur valeur pour le soutien aux malades du cancer et à la recherche contre le syndrome néphrotique idiopathique.
Inclure les agriculteurs dans un projet caritatif, mieux faire connaître leur travail et la filière du maïs
Impliqués dans ce grand projet, les participants – institutionnels, fournisseurs et distributeurs – seront
également épaulés par les 200 adhérents du réseau Maïs Avenir. Ils œuvreront pour combattre la maladie et pour restaurer l’image des agriculteurs.
Estmation chiffrée :
Pour chaque essai réalisé, de 500 à 1 000 euros pourront être reversés,
50 à 100 essais récoltés généreront une somme de 50 000 euros la première année
De plus, ce projet sera médiatisé par :
un pancartage sur les parcelles d’essais, par exemple : “Cet essai sera récolté au profit des malades””,
la présence d’artistes qui parraineront des récoltes.
Les bénéficiaires du projet : Deux structures impliquées dans le soutien aux malades et dans la recherche contre une maladie rénale chronique
L’association “Tout le monde contre le cancer”
Depuis 2006, « Tout le monde contre le cancer » réalise plus de 1 000 actions dans 130 hôpitaux et Maisons de Parents, partout en France, pour améliorer le quotidien des malades et leur famille.
Cette association organise son action selon 3 grands axes :
Équipements des hôpitaux et Maisons de Parents pour adoucir la vie à l’hôpital.
Actions auprès des malades et de leur famille, parce que combattre le cancer, c’est aussi redonner le sourire.
Grands événements et sensibilisation pour parler du cancer autrement.
Le laboratoire de recherche INSERM U955 à l’hôpital Henri Mondor, dirigé par le Pr Dil Sahali, dédié à la recherche sur le syndrome néphrotique idiopathique
“Le syndrome néphrotique idiopathique est une maladie rénale chronique fréquente chez l’enfant et l’adulte jeune. Chez les patients qui présentent des rechutes fréquentes (environ 70 %), la maladie peut être invalidante et responsable de nombreux échecs scolaires et de difficultés d’insertion socioprofessionnelle. Son traitement actuel repose sur des immunosuppresseurs au long cours qui peuvent entraîner des effets secondaires importants ainsi qu’une insuffisance rénale chronique.” … “Les recherches actuelles sur le syndrome néphrotique idiopathique ont pour objectifs d’identifier les causes de la maladie afin d’envisager de meilleures approches thérapeutiques. Ces recherches sont laborieuses et coûteuses. Elles nécessitent beaucoup d’outils de biologie moléculaire et d’immunologie.”Pr Dil Sahali
Le porteur du projet, Maïs Avenir : histoire d’une association engagée
L’association Maïs Avenir est née en octobre 2009 de la réunion informelle de plusieurs agriculteurs des Pyrénées – Landes, passionnés de maïs, et défenseurs de cette culture.
Un but à atteindre : la promotion du maïs …
Tous les membres de l’association concourent à défendre, soutenir et promouvoir la filière du maïs et à assister techniquement sa production, par le biais d’actions concrètes et régulières.
… grâce à divers objectifs :
Participer à la revalorisation de l’image du maïs lors des réunions publiques, des diverses rencontres ou à l’occasion des réponses à la presse et fournir aux adhérents matière à réponse.
Assister les agriculteurs dans le règlement de leurs problèmes techniques, en les aidant à valoriser au mieux les intrants, en tenant compte de leurs difficultés (agronomiques, climatiques, de structures d’exploitations, d’assolement, d’équipement en matériel).
Aider les agriculteurs à s’adapter aux nouvelles réglementations et leur prodiguer les conseils pour rentabiliser leurs cultures dans le respect des lois en vigueur et des contraintes environnementales.
Animer le groupe et organiser rencontres, réunions et visites pour que tous bénéficient des dernières informations issues des résultats d’essais.
Représenter les personnes physiques et morales qui vivent essentiellement du maïs auprès des instances : DDA, préfecture, Chambres d’agriculture régionales et départementales, Conseils généraux et régionaux, Agences de Bassin, DRIRE, ADEME, … partout où s’éditent des règles et des lois qui concernent directement l’avenir de la production du maïs.
Les actions mises en œuvre par Maïs Avenir auront toujours pour règle de s’adapter aux objectifs de développement durable.